pour ne pas disparaître derrière l'indifférence

Enfant, je me promenais le long des champs dorés
Que le vent caressait avec une grande tendresse
Son souffle chaud sur mon visage était comme un doux baiser
Qui me promettait d'autres rivages, plus près de cet azur apaisé
Où mes yeux puisaient couleur et douceur.

Sur des chemins tortueux la vie se laissait découvrir
Et chaque pas m’éloignait du nid en m'offrant de souffrir aussi.
Puis un jour cet azur promis pris les traits d'un aimé
Qui égaya mon univers donnant à mon âme
Ce chant mélodieux aux milles feux étincelant de beauté.

Je me promenais heureuse le long des champs dorés
Mais un soir, le vent les a recouverts d'un manteau noir
Tuant sans un mot, sans un bruit cette musique
qui m'émerveillait tant.

Mes pas résonnent désormais étrangement dans une rue sombre et froide
Le vent s'en est allé, emportant avec lui joies et Amour
Me laissant dans un monde à la face cachée
Derrière des ombres inquiétantes.

Dans mes jours sans soleil, une étincelle guide mes pas
Elle a les trait du virtuel, j'y ai découvert amitiés et gentillesse
Et j'apprends à y vivre au grand jour.

Joursheureux

La violence est souvent cachée dans un raccourci.